C’est l’augmentation d’une réponse à un stimulus.
Exemple : un sujet avec sur les abdominaux une électrode d’enregistrement qui va permettre d’enregistrer les contractions musculaires.
Mais ici la stimulation se fait de manière mécanique (un petit choc sur les abdominaux)
Quand on applique un stimulus, on a une réponse.
Pour obtenir une sensibilisation, il va falloir appliquer un stimulus sensibilisant. Ce stimulus sensibilisant, c’est le stimulus expérimental.
On va enregistrer de nouveau la réponse au stimulus test (stimulus utilisé au départ). On va de nouveau appliquer le stimulus test et on va regarder si la réponse a changé. Si on applique le stimulus sensibilisant, alors la réponse au stimulus test aura augmenté.
Pour vérifier s’il y a eu des changements, le principe est le suivant : il faut avoir une ligne de référence. Après on applique un traitement et on regarde ensuite si la réponse va varier.
Pour ce petit choc, on a toujours la même contraction. Ensuite on applique ce stimulus sensibilisant, puis on applique le stimulus test, puis on regarde la réponse pour voir si elle a varié.
Ce stimulus test, on l’a appliqué plusieurs fois. Ça a entraîné une habituation.
Dans le groupe 1, on a appliqué 3 stimuli sensibilisants (faible intensité)
Dans le groupe 2, on a appliqué 10 stimuli sensibilisants (forte intensité) (choc mécanique plus fort)
Une fois que le stimulus sensibilisant est appliqué, on enregistre à nouveau la réponse à un stimulus test. On constate que la réponse réapparaît, augmente.
Après les stimuli sensibilisants, on a bien une augmentation de la réponse. Si la réponse a augmenté, on a obtenu une sensibilisation grâce à un stimulus sensibilisant.
On constate que pour le choc de faible intensité, la sensibilisation a une durée limitée et il y a de nouveau un phénomène d’habituation au stimulus.
Alors que pour le groupe 2, même après 130 présentations, il y a toujours une réponse, même si elle n’est pas très importante. Donc la sensibilisation dure plus longtemps. Par contrecoup, l’habituation a du mal à se mettre en place.
Précision :
Pour qu’il y ait une sensibilisation, il n’est pas nécessaire d’avoir une habituation auparavant. L’habituation, ce n’est pas une condition obligatoire.
Le stimulus sensibilisant peut être d’une nature différente du stimulus test :
- Un choc mécanique (= stimulus test)
- Un choc mécanique plus fort (= stimulus sensibilisant)
3ème exemple :
Un choc mécanique.
Petit stimulus test à contraction musculaire
On applique de nouveau le petit choc mécanique. A la deuxième application du stimulus test, on a une réponse.
On peut être sensibilisé à un cri qui sort du bruit ambiant, mais on ne va pas pour autant sursauter. On peut avoir une expérience traumatisante qui sera le stimulus sensibilisant et un son auquel on ne réagissait pas auparavant, il va nous faire sursauter.