- Normalité : difficile de prédire le risque de développer une affection somatique.
Pathologie : comportements prévisibles.
- Alternance et variété de réactions et de comportements = facteur de résilience.
- Stress durant l’enfance Þ sensibilisation de l’axe hypothalamo-hypophysaire.
Pensée opératoire
a) Histoire
- École de Chicago (1950) : Alexander, Dunbar,… : difficulté d’identifier des profils.
- École de Paris (1960) : recherche de caractéristiques psychologiques communes Þ pensée opératoire.
b) Définition
- Pensée : de tonalité rationnelle, factuelle, pauvre en images verbales, évitant des digressions personnelles, évitant des annotations affectives. Style de relation dite « blanche ». Réduplication projective. Idéal collectif et conventionnel. Équivalant à une modalité de fonctionnement psychique régressif (défenses archaïques).
- Surviendrait plus fréquemment dans « petites névroses » et « petite dépression » (dépression essentielle)
c) Remarques et exemple d’étude
- Étude « cas-témoin » chez femmes porteuses d’une tumeur au sein. Discrimination « aveugle » entre patientes porteuse de lésions bénignes et malignes (Jasmin et al, 1990)
Dépression essentielle
a) Généralités
- Hypothèse : dépressions du nourrisson favorisent dvlpt de dépressions essentielles.
- Dépression du nourrisson : développement ralenti de l’élaboration mentale (des affects et des représentations). Après une phase aiguë (<rupture d’un lien), dvlpt d’angoisses et d’un désespoir diffus.
b) Définition
- tonus de l’instinct de vie, vitalité psychique, créativité psychique, capacités associatives, appauvrissement affectif de la pensée.
- Pas toujours de tristesse et de douleur morale.
Les structures névrotiques
« Peu mentalisées » | |||
« Bien mentalisée » | Caractère | Comportement | |
Capacité d’élaboration mentale des conflits | +++ | ++ | + |
Vie imaginaire | +++ | ++ | + |
Accès aux représentations inconscientes (pouvoir dire des trucs en analyse !) | +++ | ++ | + |
Recours à l’agir pour décharger les tensions | + | ++ | +++ |
Vulnérabilité somatique | + | ++ | +++ |
Alexithymie
a) Histoire
- Terme proposé en 1972 par Sifneos (Harvard)
- Étymologiquement, absence de mots pour exprimer les émotions
b) Définition
- n capacité à reconnaître, identifier et exprimer verbalement ses propres émotions (peu de distinction entre sensations corporelles et émotions, difficultés à mettre en rapport des émotions ressenties avec des pensées, description détaillée des faits, événements, symptômes physiques).
- Limitation de la vie imaginaire (ex : « rêverie diurne »), difficultés à éprouver des émotions dans des situations sollicitantes.
- Tendance à recourir à l’action pour éviter de résoudre les conflits
- Pas nécessairement d’incapacité à reconnaître les émotions lorsqu’elles sont exprimées par autrui, pas de limitation du stock lexical servant à qualifier les émotions.