Il y a trois types d’apprentissages non associatifs :
- Le phénomène d’habituation
- Le phénomène de sensibilisation
- Le phénomène d’empreinte
- 1. Le phénomène d’habituation
Habituation : C’est la diminution d’une réponse à la présentation d’un stimulus au cours du temps.
C’est un sujet sur lequel on a placé deux électrodes de stimulation (électrodes a et b) qui vont permettre de distribuer les stimuli.
Il y a une 3ème électrode = électrode d’enregistrement.
Quand on applique un stimulus électrique de même intensité et de même durée au niveau des abdominaux, cela entraîne une contraction musculaire des abdominaux.
Ce que l’on enregistre, c’est un électromyogramme (EMG) :
La contraction musculaire avec la stimulation de l’électrode a.
Si on applique un stimulus électrique, on va enregistrer une contraction musculaire. Cette contraction se traduit par des sinusoïdes au niveau de l’enregistrement. On peut faire ça aussi avec l’électrode b.
On va répéter l’application du stimulus, mais uniquement avec l’électrode a. A chaque fois, on enregistre la réponse avec l’électrode a.
Au 1er essai, la réponse est forte. Au 3ème essai, la réponse est moins importante. A partir de l’essai 12, il n’y a quasiment plus de contraction. Au 29ème essai, il n’y a plus de contraction.
Ce test montre une diminution de la réponse. Mais il y a apprentissage quand les variations de la performance ne sont pas dues à une blessure ou à de la fatigue.
Qu’est-ce qui nous dit dans ce schéma que ce n’est pas dû à de la fatigue ou à une blessure ?
Pour montrer que ce n’est pas dû à de la fatigue ou à une blessure, on fait une autre stimulation à un autre endroit pour faire réagir les mêmes muscles. Et si le muscle réagit, ça veut dire qu’il n’y a pas de fatigue ou de blessure. C’est justement ce qui est fait avec l’électrode b. ça veut dire que le muscle n’est pas fatigué. Si on prend les deux résultats en compte, la diminution de la contraction musculaire vient du phénomène d’habituation, car il n’y a pas de fatigue musculaire ni de blessure.