- compréhension empathique du patient : le thérapeute, par identification, va ressentir les sentiments et réactions personnelles du patient. Il sait les percevoir de l’intérieur, et il réussi à en communiquer quelque chose. Le thérpeute doit être capable de ressentir les émotions de l’autre comme si elles étaient siennes sans que les propres affects du thérapeute ne retentissent dans cette perception.
Il s’agit de comprendre de manière exacte le monde interieur du sujet.
« Il ne s’agit pas de se mettre à la place de l’autre mais essayer de savoir comment on se sent si on était l’autre afin de ressentir non seulement les choses superficiellement mais aussi acceder à des significations plus profondes ».
Elle est déterminée par deux composantes : la récéptivité au sentiment vécu par l’autre et d’autres part la capacité verbale de communiquer au patient ce que l’on a compris.
L’empathie du clinicien apparaît comme un principe clé de la thérapie et de son efficacité.
- considération positive inconditionnelle : le thérapeute doit faire l’expérience d’une attitude chaleureuse, positive et récéptive envers ce que vit don patient : accepter les sentiments qui traversent le patient, même à l’égard du thérapeute. Il ne s’agit pas d’accepter le patient quand il a des comportements conformes à ce qu’on attend et de désapprouver les autres mais l’accepter quelque soit son attitude.
« je vous porte attention quelque soit la façon d’être ».
Savoir si on est capable de se laisser aller à vivre des attitudes positives envers l’autre car elles peuvent susciter des réactions défensives du thérapeute par crainte de la réaction et des exigences du patient. Ces attitudes défensives consistent à se tenir à distance des patients.
-le thérapeute doit apparaître tel qu’il est au patient, sans masque ni facade. C’est l’authenticité : s’interresser réellement à ce qu’exprime l’autre et être disponible dans l’écoute, c’est la condition d’une écoute compréhensive (on peut aller jusqu’à exprimer nos propres sentiments par rapport à la relation).
ROGERS préconise de dire ses sentiments : quand on a des émotions négatives envers un patient, cela induit une ambiguité perceptible pour le patient au niveau du message à faire passer. On utilise la reformulation : dire en d’autres termes de manière plus concise et plus explicite ce que la personne vient d’exprimer. Il s’agit de reconnaître les sentiments ou les significations que la personne vient de formuler en lui permettant de continuer à développer son point de vue et surtout en acceptant le contenu subjectif ce qu’il vient de dire.
Il s’agit de formuler notre compréhension de ce que l’autre dit en visant les intentions, significations de ce que la personne a voulu dire.