Les fondements des pratiques de terrains

pratiques de terrains

« L’étude de cas est au centre de la pratique et de la méthode cliniques. Pour Lagache la psychologie clinique et la méthode clinique se confondent avec l’étude approfondie des cas. Sachant qu’une de nos différences avec la Médecine réside dans le fait que nous ne séparons pas la maladie du sujet produit par une histoire et auteur de son discours, la psychologie clinique doit resituer ce qu’elle observe, entend, construit, dans une constante référence à l’intra et l’intersubjectivité. Quelles que soient les méthodes de recueil, de thérapeutique ou d’accompagnement adoptées, le clinicien doit recentrer son travail sur le sujet conçu comme une totalité. » (cf. plaquette présentation du psyQ16A)

ü  Pour Lagache, la démarche est cognitive, elle est objective avant d’être subjective. Il se base sur des observations, l’histoire du sujet, les tests, et enfin la démarche analytique. Il adopte une position de psychologue « maître ».

Il insiste sur la différence d’avec la médecine : malade et maladie sont pour lui un tout.

ü  Claude Revault-d’Allonnes comme Boutonnier va à l’encontre de Lagache. Ils mettent l’accent sur la rencontre clinique. Moins centré sur le recueil de données ou l’anamnèse, mais beaucoup plus sur la construction du récit du patient et du psychologue.

Ils adoptent une position de non savoir.

ü  Anzieu, quand à lui, fait la différence marqué entre histoire (synchronie = mouvement liés dans le même temps) et récit (du patient sur son histoire = chronologie clinique et diachronie dans un deuxième temps).

La logique échappe à la conscience du sujet et il y a liens de l’inconscient.

Il est important de voir la différence dans le discours en fonction du psychologue, le discours change lorsqu’il est adressé à un autre. C’est la question du transfert et du contre transfert.

ü  Widlöcher :

« Daniel Widlöcher est psychiatre, docteur en psychologie et psychanalyste. Il a mené au moins deux carrières: hospitalière et universitaire, sans parler de son activité chercheur et de son engagement infatigable dans les institutions psychanalytiques; il est actuellement président de l’International Psychoanalytical Association. De 1953 à 1962, il est analysé par Jacques Lacan; il en réprouve les écarts techniques caractéristiques de cet analyste. En 1964, il rejoint l’Association Psychanalytique de France, au sein de laquelle il occupera diverses fonctions. » (cf.  biographie sur wikipédia)

Widlöcher va marquer la différence entre cas unique (heuristique = permet à la recherche de progresser), cas singulier (approfondissement du trait unique) et cas exemplaire (le cas pour lui même seulement utilisé dans la théorie).

ü  Hubert a une approche descriptive c’est la recherche en clinique (représentation d’un cas) et non pas la recherche clinique (aspect empathique). Mise en place d’un psycho-diagnostic : modèle anglo-saxon, c’est à dire attaché à l’anamnèse (un évènement suivi de son déroulement).

ü  J. Doron fait une différence entre l’étude du sujet et la méthode de cas (compléxité du sujet, un évènement qui peut occasionner un trouble psychique, 2 grands pôles :

-l’identité narrative ou récit de vie et

-mesure de la vie psychique en fonction d’une « norme »).

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