La clinique des dépressions

dépressions

Chez certains déprimés présentant des troubles proches, on a remarqué des dépressions anniversaires sans savoir pourquoi, ou bien des dépressions qui se déclenchaient lorsqu’ils atteignaient l’âge de quelqu’un.

Par exemple, un monsieur déprime quand il atteint l’âge auquel sont père est mort. C’est l’idée d’une situation inexplicable par des choses concrètes.

Certains symptômes semblaient difficiles à comprendre (comme avec le langage) mais qui sont en lien avec le discours du sujet.

Par exemple, une patiente qui « a la mâchoire qui se liquéfie ». La dépression a commencée un an après la mort de son père, écrasé par un bloc de béton. Lorsqu’elle est allée reconnaître le corps, elle a vu la mâchoire de son père qui semblait « comme liquéfiée ». On voit donc un lien étroit : une incorporation de l’image du père, d’une partie de son père. La représentation du père est maintenue dans le Moi.

L’impossibilité d’évoquer une relation avec la personne disparue qui paraît être en rapport avec la dépression.

Par exemple, cette patiente avait un lien étroit avec son père, comme un secret partagé et lorsque le père meurt, il lui fallait une incorporation pour tenir le lien, le secret partagé. On ne peut pas perdre l’autre donc on l’incorpore.

C’est la notion de crypte : comme si quelqu’un hantait la crypte du patient et qui agissait, se manifestait et le sujet n’en a pas du tout conscience.

La question est de savoir où est l’autre dans la dépression. Le Moi incluse l’objet mais la personne veut s’en débarrasser et vivre par elle-même.

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